Comment préserver la peau des polluants extérieurs ?
L’alimentation n’est pas la seule porte d’entrée de produits nocifs ou de polluants dans notre corps. La peau, même si elle est quasiment étanche, peut laisser passer certaines substances. Il est donc important de faire attention à ce que nous mettons en contact avec notre corps, que ce soit les cosmétiques, les produits d’hygiène et même l’eau !
La peau est-elle imperméable ?
La peau est une barrière relativement étanche et c’est tant mieux ! Imaginez si à chaque fois que nous prenions la pluie ou même une douche, l’eau pénétrait facilement dans notre corps ? Sans parler de tous les produits qui entrent en contact avec notre peau, volontairement ou involontairement… Cependant, si la peau est souvent considérée comme une barrière infranchissable, ce n’est pas tout à fait vrai. Certes, elle protège l’organisme des agressions extérieures. Mais elle permet tout de même à certains éléments de la traverser. C’est pourquoi certains médicaments peuvent être administrés sous forme de pommade ou de crème.
Mauvaise nouvelle, la peau n’est pas capable de faire la différence entre les éléments qui sont bons pour elles et ceux qui ne le sont pas. Elle peut donc laisser passer des substances toxiques ou allergisantes (on parle d’ailleurs d’allergie de contact).
Des études scientifiques ont également été menées depuis quelques années pour savoir si la peau est capable de maintenir les nanoparticules manufacturées à l’extérieur du corps (pour exemple, des nanoparticules de dioxyde de titane se retrouvent dans les crèmes solaires). Lorsque nous utilisons régulièrement voire quotidiennement des produits cosmétiques ou des crèmes antibactériennes, nous mettons notre peau très régulièrement en contact avec ces nanoparticules. Les études ont montré qu’il y avait souvent passage des nanoparticules, lorsque la peau est lésée mais pas que !
Des chercheurs suédois ont quant à eux montré qu’une substance pouvait être différemment absorbée selon le produit avec lequel elle est mélangée. Si ces recherches visent à créer des pommades mieux absorbées et donc plus efficaces, cela nous renseigne aussi sur cette non-imperméabilité de la peau.
Il paraît donc essentiel de faire attention à ce que nous mettons en contact avec notre peau, et ce, au quotidien.
Que subit notre peau au quotidien ?
Nous ne nous rendons pas toujours compte de ce que nous infligeons à notre corps et notre peau chaque jour. Depuis quelques années, nous sommes plus sensibilisés tout de même à la lecture des étiquettes. Et lorsque nous regardons certains produits cosmétiques, cela donne le vertige ! Ils contiennent souvent de nombreux produits chimiques, qui peuvent être irritants, allergènes voire cancérigènes, et des perturbateurs endocriniens.
Si nous avons beaucoup entendu parler des sels d’aluminium contenus dans les déodorants (qui pourraient être impliqués dans le cancer du sein), il y en a beaucoup d’autres. Le cyclopentasiloxane est également à éviter dans les déodorants. Le sodium lauryl sulfate, le propylparaben, le triclosan sont des perturbateurs endocriniens à bannir (souvent contenus dans les dentifrices) tout comme le ethylhexyl methoxycinnamate et le cyclopentasiloxane (contenus dans certains cosmétiques).
Quant aux ingrédients allergènes ou irritants, nous devrions fuir ceux-là : methylisothiazolinone, ammonium lauryl sulfate, p-phénylènediamine, methylchloroisothiazolinone et methylisothiazolinone.
Il faudrait ajouter à la liste de nombreux autres ingrédients, mauvais pour notre peau et notre corps mais aussi pour l’environnement, comme le sodium palmate (qui est en fait de l’huile de palme), la paraffin ou le petrolatum (la paraffine et la vaseline, des hydrocarbures minéraux issus du pétrole), le dimethicone ou methicone (des silicones synthétiques produits à base de silicium), le polyethylene glycol (tous les PEG, très polluants à fabriquer et potentiellement cancérigènes).
Pour résumer, il faut fuir : les lettres en majuscules (BHT, PEG, PPG… souvent polluants et irritants), les huiles minérales (issues du pétrole), les parfums synthétiques (nommés parfum, fragrance…), les perturbateurs endocriniens, les silicones (qui se terminent en général par -one ou -exane).
Sous notre peau : le combat silencieux contre les agresseurs quotidiens.
Et l’eau dans tout ça ?
Il n’y a pas que les cosmétiques qui peuvent être néfastes pour notre peau puis notre organisme. Chaque jour, nous prenons douche ou bain et exposons chaque centimètre carré de notre peau à des substances également nocives. Pour cela, il faut bien comprendre que l’eau ne contient pas que des molécules d’H2O.
L’eau du robinet contient du calcium, du magnésium, du fluor, du potassium, du sodium : des minéraux qui sont indispensables pour notre corps. Même le calcaire en quantité limité ne doit pas nous inquiéter car il s’agit en fait de calcium et de magnésium et nous en avons besoin chaque jour. Ses inconvénients : il donne un goût désagréable à l’eau et rend la peau sèche.
Que trouvons-nous d’autres dans l’eau ? Pour rendre l’eau potable, des sels sont ajoutés : le sulfate d’aluminium et le chlore. Lorsque les canalisations sont vieilles (avant les années 70), du plomb peut également se retrouver dans l’eau. Du chlorure de vinyle, classé cancérigène, peut aussi être détecté dans certaines eaux si elles passent dans d’anciennes canalisations en PVC (datant d’avant les années 80).
Des pesticides peuvent aussi passer dans l’eau. Les taux sont normalement très surveillés par les autorités mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas du tout. Des nitrates, qui se transforment en nitrites dans l’organisme), peuvent perturber l’hémoglobine du sang. À savoir tout de même : la majeure partie des nitrates que nous consommons provient de l’alimentation (radis, betteraves, épinards…). Il en est de même pour les pesticides.
Il faut tout de même rappeler que l’eau est strictement contrôlée en France. La réglementation impose, pour de nombreuses substances, des seuils considérés comme acceptables. La présence de micro-organismes (bactéries, virus et parasites) est recherchée. Les nitrates, les pesticides, le plomb sont contrôlés et abaissés sous les seuils autorisés. Le ministère des Solidarités et de la santé reconnaît tout de même que « la présence de substances émergentes (nouveaux polluants de l’eau) dans les eaux à de très faibles concentrations interroge l’opinion publique, la communauté scientifique et les autorités sanitaires. Des recherches sont actuellement menées au niveau national. » Elles portent notamment sur les résidus de médicaments, les composés perfluorés et les perchlorates dans l’eau.
L’eau n’est donc pas exempte de produits potentiellement nocifs pour la santé, surtout suite à une exposition prolongée. À chaque fois que nous prenons une douche ou un bain, que nous nous rinçons à l’eau, que nous nous lavons les mains, nous mettons notre peau et donc notre corps en contact avec ces substances.
Quelles solutions ?
Concernant les cosmétiques, il est préférable de se tourner vers des marques biologiques ou des produits naturels. Une huile végétale bio peut très bien hydrater la peau et les cheveux. L’argile blanche, verte ou rose ou le rhassoul font d’excellents masques pour le visage et le corps. Le miel hydrate. La liste est longue : vous pouvez confectionner vos propres cosmétiques, vous saurez exactement ce que vous mettez dedans. La plupart des produits contiennent de l’eau, attention à utiliser de l’eau filtrée voire ionisée (voir plus bas) dans vos mélanges.
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Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de confectionner vos propres cosmétiques, dirigez-vous vers les produits les plus simples possible et surtout biologiques. Apprenez également à lire les étiquettes !
Concernant l’eau, il n’est pas conseillé de se tourner vers un osmoseur. Ce système de filtration permet de purifier l’eau de tout ce qu’elle contient. Et c’est bien le problème : tout est enlevé, même les sels minéraux ! De plus, pour un litre d’eau osmosée, il faut environ 3 à 7 litres d’eau du robinet : un énorme gâchis.
Prendre une douche ou un bain avec de l’eau en bouteille semblerait aussi farfelu qu’anti-écologique.
L’idéal est donc de pouvoir filtrer l’eau du robinet uniquement de ses produits nocifs. Pour cela, il existe un système, baptisé Anespa DX. L’eau qui arrive par le réseau, passe à travers ce système de filtration et ses cartouches pour proposer à la sortie une eau minérale ionisée et saine.
Le filtre à charbon actif et la grande cartouche céramique permettent d’éliminer presque 100 % du chlore, des bactéries ainsi que les autres substances nocives de l’eau. Au passage, grâce à une pierre minérale prélevée dans la source thermale Futamata Radium au Japon, l’eau est enrichie de minéraux hydratants pour la peau et les cheveux. La pierre MIC rend l’eau légèrement alcaline, ce qui est bon pour la peau. Et la pierre précieuse magnétique la charge en ions négatifs. C’est comme si vous aviez une source d’eau chaude à domicile !
Pas besoin de préparation, le flux est continu : vous avez accès à l’eau minéralisée et filtrée via une pomme de douche hydro-massante. Chaque jour, vous utilisez donc une eau saine, pure et riche en minéraux sur votre peau.
Au quotidien, il est important de faire attention à ce que nous mettons au contact de notre peau. Des cosmétiques biologiques ou des produits naturels et de l’eau filtrée et ionisée permettent de préserver notre organisme de nombreuses substances qui pourraient pénétrer par la peau.
Photo de William Farlow – bruce mars – Photoholgic mars sur Unsplash
Pour en savoir plus sur le système Anespa, la station thermale d’eau minérale ionique pour la douche et le bain, développé par la société japonaise Enagic, cliquez sur ce lien.
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C’est assez flippant je trouve d’imaginer tout ce qui nous agresse et pollue en permanence… !