Nous avons tous en nous un petit enfant intérieur qui porte les blessures de l’âme.
L’enfant intérieur de chacun de nous s’exprime principalement dans des réactions émotionnelles disproportionnées.
Le concept des blessures émotionnelles à d’abord été théorisé par John Pierrakos, psychiatre américain et repris par Lise Bourbeau dans le livre “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même“).
D’après cette théorie , chacun de nous aurait subi dans sa petite enfance les différentes blessures émotionnelles dont certaines vont être prépondérantes . Parmi les blessures émotionnelles, on peut distinguer 2 types :
- Les blessures de l’être : Abandon et rejet
- Les blessures du faire : Trahison, humiliation et injustice
En fonction des situations ou périodes de vie, les blessures réactivées sont différentes.
Nous pouvons les reconnaître en observant nos situations de vie répétitives, en étant à l’écoute de nos ressentis et de nos émotions dans le moment présent.
Les 5 Blessures Émotionnelles et Leur Guérison
Les blessures affectives de l’enfant intérieur fonctionne toujours en 3 temps :
1) Nous vivons une blessure (nous nous rejetons par exemple)
2) Nous la faisons vivre aux autres (nous rejetons les autres)
3) Les autres nous la font vivre (nous nous sentons rejetés)
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Les 5 blessures affectives de l’enfant intérieur :
1.Le rejet
La blessure de rejet est douloureuse car nous nous sentons rejetés pour ce que nous sommes (réellement ou en ressenti).
La blessure de rejet se manifeste de plusieurs manières :
Isolement physiques des autres
Déconnexion du corps pour mentaliser
Fuite (de certaines personnes ou certaines situations)
Ne pas se sentir digne d’affection
Rejet des autres par peur que ce soit eux qui nous rejettent
La blessure de rejet est présente chez un parent quand ce dernier rejette son enfant ou qu’il a peur d’être rejeté par son enfant (en lui disant non par exemple). Elle se produit avec le parent du même sexe et se mets en place de la naissance à l’âge d’un an.
2.L’abandon
Concernant la blessure d’abandon, nous nous sommes sentis abandonnés par une personne ou dans une situation donnée (comme une hospitalisation, l’arrivée d’un cadet, une séparation à l’entrée à la crèche ou à l’école…). Cette blessure se mets en place avec le parent du sexe opposé, entre l’âge de 1 à 3 ans.
Depuis, nous recherchons la fusion, afin de ne plus ressentir ce vide intérieur au risque de devenir dépendants affectifs. La dépendance affective est la manifestation du refus de voir sa propre souffrance. On n’a plus de limites personnelles dans la fusion, on s’y perd, on y perd notre liberté, on en devient frustré par le manque toujours renouvelé de preuves d’amour.
Certains parents dont cette blessure est prédominante ne font plus qu’un avec leurs enfants et recherchent dans leurs enfants ce qui leur manque. Ils se “nourrissent” d’eux pour remplir leur vide intérieur. L’amour fusionnel donne l’illusion de nous remplir, mais il n’y a que nous qui pouvons réellement combler ce manque d’amour.
Cela peut se traduire par de la colère envers l’enfant : on a l’impression de devoir choisir entre notre enfant et nous même.
3.L’injustice
La blessure d’injustice s’active quand nous avons connu réellement ou ressenti du rejet et que, malgré nos efforts pour être acceptés, l’acceptation n’a pas eu lieu. Elle se mets en place avec le parent du même sexe entre 4 et 6 ans.
Nous avons trouvé cela injuste et nous nous coupons de nos ressentis pour ne plus souffrir. En parallèle, nous essayons de paraître parfaits et exemplaires, dans le but de mériter enfin l’amour inconditionnel des autres.
Nous en devenons trop exigeants et perfectionnistes à l’excès par impression de ne jamais mériter la réussite, le bonheur, les encouragements…
Le parent ayant cette blessure est strict, exigeant et il a beaucoup d’attentes pour son enfant. Il le compare, l’encourage à être le meilleur (ce qui est différent de donner le meilleur de soi-même) et émet des critiques quand l’enfant n’est pas à la hauteur de ses espérances ou ne se conforme pas à ses attentes.
4.La trahison
S’agissant de la blessure de trahison, nous avons pu avoir la sensation d’avoir été trahis ou manipulés. La confiance a été trahie d’une manière ou d’une autre (engagement ou promesse non tenu, abus…). Cette blessure se mets en place avec le parent du sexe opposé entre l’âge de 2 à 4 ans.
Pour nous sentir en sécurité, nous avons fait le choix d’être dans le contrôle de nous mêmes et des autres.
Les parents dont cette blessure est prédominante contrôlent tout ce que fait leur enfant et souhaitent être au courant de tout ce qui se passe à l’école, avec les copains… Ils sont mal à l’aise avec l’échec et les émotions (les leurs et celles de leur enfant).
L’enfant face à un parent contrôlant peut se renfermer sur lui-même car les attentes de ce dernier sont trop grandes. Le parent se sentira lui aussi trahi par l’attitude de son enfant et ce dernier pourra en retour se sentir jugé et étouffé par ce parent trop intrusif (on retrouve le schéma en 3 temps : je me trahis, je trahis les autres, les autres me trahissent).
5.L’humiliation
La blessure d’humiliation s’active autour de la période d’autonomie de l’enfant entre 1 et 3 ans (les premiers pas, la propreté) lorsque nous subissons des humiliations en privé ou en public, lorsque nous sentons que quelqu’un a honte de nous ou que les personnes qui s’occupent de nous manquent de bienveillance. Elle se mets en place avec le parent qui s’occupe le plus du développement de l’enfant, en général la mère.
Nous avons alors honte de nous mêmes, nous nous sentons coupables et nous nous punissons (avant même que les autres ne le fassent). Nous nous sentons privés de notre liberté, nous sommes comme paralysés. Nous nous sommes protégés sous une carapace, mais à l’intérieur nous sommes comme une cocotte minute prête à exploser.
Les blessures émotionnelle, c’est un peu le bal masqué !
En effet, on ne peut parler des blessures émotionnelles sans évoquer le fait qu’à chaque blessure correspond un masque qui sert à « protéger » la blessure comme le ferait un pansement !
A la blessure d’abandon correspond le masque du dépendant, amenant souvent le porteur de cette blessure à être dans des relations de dépendance affective et une tendance à se victimiser.
Pour la blessure de Rejet, c’est le masque du fuyant amenant une tendance à vouloir s’effacer du monde, a prendre le moins de place possible dans le monde, ce que traduit son corps souvent très mince, voire maigre.
Concernant la blessure d’humiliation, elle correspond au masque du masochiste qui entraîne un comportement auto-dévalorisant car inconsciemment la personne cherche à se faire humilier ou à s’humilier elle même.
Pour la blessure de trahison, il s’agit du masque du contrôlant car la personne porteuse de cette blessure à besoin de « maîtriser » sa vie, son environnement et même son entourage par peur d’être à nouveau « trahi » .
La blessure d’injustice quand à elle donne le masque du rigide, hypervigilant à toutes formes d’injustices, tendance à la froideur, mouvement rigides, perfectionniste et tend à se couper de ses émotions.
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François-Xavier Lafon: Au Cœur de la Thérapie, un Professionnel Exceptionnel
Gai-rire les blessures affectives de l’enfant intérieur :
Il n’y a que nous-mêmes qui puissions panser nos blessures et cela nécessite beaucoup de bienveillance et de compassion à la fois pour nous-mêmes et pour les autres (notamment nos propres parents). Il ne suffit donc pas de penser à nos blessures pour nous en libérer mais il est nécessaire d’agir pour évacuer la charge émotionnelle et retrouver l’harmonie intérieure.
Chaque personne (adultes comme enfants) a sa propre combinaison de blessures (1,2 ou 3 prédominantes)
Le rejet
Pratiquer la pleine conscience : vivre le moment présent, s’ancrer dans la Terre, s’émerveiller au quotidien, respirer
Pratiquer la méditation d’auto compassion
Travailler sa confiance en soi
Faire preuve de bienveillance envers soi même
Se répéter : “je suis à ma place”
Oser aller vers les autres
Accepter d’affronter certaines situations fuies auparavant
L’abandon
S’envoyer de l’amour : apprendre à s’aimer soi-même (via des messages positifs, à l’aide de la psychologie positive, grâce à la méditation de l’amour bienveillant)
Donner et recevoir de manière harmonieuse
Se libérer des croyances fausses et parasites
Consoler l’enfant intérieur qui s’est senti abandonné
Se réaligner en faisant des choix qui nous conviennent mieux
Avoir l’envie d’aimer d’une façon plus juste et saine
Choisir de respecter les besoins de chacun : les nôtres d’adultes et ceux des enfants
Pardonner à ses parents et se pardonner
L’injustice
Faire un travail d’éducation émotionnelle (pour nous-mêmes et nos enfants)
Lâcher prise
Accepter sa vulnérabilité
Voir les erreurs comme des opportunités pour apprendre (“Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends” disait Nelson Mandela)
Écouter nos émotions et nos besoins, notamment à travers la pratique de la Communication Non Violente
La trahison
Accueillir la vie avec foi, sans résistance
Libérer le mental en arrêtant de tout prévoir tout le temps
Faire confiance aux autres progressivement
S’aimer inconditionnellement
Multiplier les actes d’altruisme et de tolérance
L’humiliation
Restaurer l’estime de soi
Se reconnecter avec nos besoins et nos émotions et oser les exprimer
Se respecter soi même (ses envies, ses besoins, ses goûts…)
François Xavier LAFON psychoPraticien Hypnothérapeute Sophrologue
Formateur-Concepteur