Dès le premier regard, ils nous enchantent par leur grâce, formant des tableaux d’une harmonie parfaite. Leur manière de nous observer, sans le moindre jugement, ne peut que nous toucher profondément. Pour eux, l’espace est un art qu’ils maîtrisent instinctivement.

Comment ne pas être profondément bouleversé en voyant ces êtres d’une autre espèce s’autoréguler avec tant de simplicité et d’élégance? À leur contact, ou même en les contemplant, il se pourrait que quelque chose au plus profond de nous-même s’éveille, que nos cellules se transforment, nous poussant vers une création authentique, née non de la réaction, mais du cœur de notre être.

Les dauphins sont en communication constante, se co-régulantdans une danse subtile qui les unit. Sur presque toutes les photos de groupe, on les voit se frôler, se toucher délicatement, et cette délicatesse nous fascine. Nous sommes bien loin de cette harmonie, mais nous l’admirons et nous aspirons à cette unité, à cet élan commun qui respecte l’individualité. Lorsqu’ils sont sous stress, chaque membre du groupe reste solidaire, se rassurant mutuellement. Chez eux, c’est inné.

Et nous? Avec nos capacités extraordinaires, nous avons perdu ou oublié cet essentiel. C’est pour cela, j’en suis persuadée, que nous restons en admiration devant eux, encore et encore. Et si nous retrouvions notre mémoire? C’est là ce que je propose à travers des croisières à la rencontre des dauphins libres.

En découvrir plus ? https://voyagesdau.blogspot.com/

Dominique Hélène Wiemken : dhwiemken@gmail.com